RENCONTRE, TREFFEN VAROIS-HAMM : 23-24-25 septembre 2016. CHAMPLITTE, histoire et patrimoine.

Château de Champlitte. Cliquez sur la photo pour voir la galerie.

A nouveau, une belle rencontre avec nos amis allemands de HAMM, placée comme toujours sous le signe de l’amitié, de la convivialité, et de la bonne humeur. Un temps magnifique nous a accompagné tout au long de ce week-end, et nous a permis de réaliser le programme concocté pour la journée du samedi.

Wieder ein schönes Treffen mit unseren deutschen Freunden aus HAMM im Zeichen der Freundschaft, der Gastlichkeit und der guten Laune. Während des ganzen Wochenendes herrschte herrliches Wetter, so dass wir das vom Vorbereitungsteam geplante Programm für den Samstag durchführen konnten.

Nous nous sommes rendus à CHAMPLITTE, petite bourgade médiévale de Haute Saône, riche de son histoire et de son patrimoine. Deux musées créés par Albert et Félicie DEMARD attendaient notre visite.

Das Ziel des Ausflugs war CHAMPLITTE, ein kleiner mittelalterlicher Marktflecken im Departement Haute-Saône, der durch seine reiche Geschichte und sein kulturelles Erbe beeindruckt. Zwei von Albert und Félicie DEMARD gegründete Museen standen auf unserem Programm.

Le premier, installé dans le Château datant du 18 ème siècle mais dont les origines remontent à la période romaine, est consacré aux Arts et Traditions populaires. Ce Château, plusieurs fois détruit et remanié au cours de l’histoire très mouvementée de la Bourgogne et de la Franche-Comté, a conservé une belle façade datant de la Renaissance. Le musée évoque la vie rude des hommes dans le monde rural de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Les différents corps de métier, dont beaucoup ont aujourd’hui disparu ou se sont heureusement largement modernisés, y sont représentés. De la salle de classe de l’école devenue obligatoire sous Jules FERRY, à l’échoppe du sabotier en passant par l’apothicaire, la fête foraine ou le dentiste, toute la muséographie est conçue pour nous faire faire un bond dans un passé pas si éloigné : les plus anciens d’entre nous peuvent reconnaître beaucoup de meubles et d’objets vus chez nos grands parents et se souvenir de coutumes et de traditions encore bien présentes dans les années cinquante…

Das erste ist der Volkskunst (Arts et Traditions) gewidmet. Es befindet sich im Schloss aus dem18. Jahrhundert, dessen Ursprünge aber bis in die Zeit der Römer zurückreichen. Dieses Schloss, das im Laufe der bewegten Geschichte Burgunds und der Franche-Comté mehrmals zerstört und wieder aufgebaut wurde, beeindruckt den Betrachter vor allen durch seine schöne Renaissance-fassade. Das Museum zeigt das harte Leben der Landbevölkerung am Ende des 19. und am Beginn des 20. Jahrhunderts. Die verschiedensten Berufe, von denen viele inzwischen verschwunden sind oder modernisiert wurden, werden dort dargestellt. Vom Klassenzimmer – die Schulpflicht war unter Jules Ferry eingeführt worden – bis  zum Laden des Holzschuhmachers, über die Apotheke, die Kirmes oder die Zahnarztpraxis vermittelte uns das Museum einen Einblick in eine gar nicht so ferne Vergangenheit: die Älteren unter uns konnten viele Möbelstücke und andere Gegenstände finden, die sie bei ihren Großeltern gesehen hatten, und sie konnten sich an Gebräuche und Traditionen erinnern, die in den fünfziger Jahren durchaus noch präsent waren…

Le second musée de Champlitte « des Arts et Techniques », plus récent, est consacré à la naissance de l’industrialisation au début du 20ème siècle : les premières machines à vapeur dont certaines viennent tout droit de MANNHEIM (Ah la technique allemande !), permettent de remplacer les moulins à vent et ceux à eau, améliorant de manière spectaculaire le rendement des artisans qui deviennent des industriels.

Visite du site des LAVIERES et découverte des paysages calcaires façonnés par les paysans et les vignerons du 17 ème siècle.

Les Lavières sont d’anciennes carrières. C’est à partir du 17 ème siècle que les paysans et les vignerons extraient les laves (pierres plates calcaire constituant le sol) pour la mise en culture des terres. Ces laves serviront à la construction des murs en pierres sèches qui entourent les clos et à la couverture des toits des habitations.

Das zweite Museum in Champlitte, das des Handwerks und der Technik (des Arts et Techniques), ist jünger und dem Beginn der Industrialisierung am Anfang des 20. Jahrhunderts gewidmet: die ersten Dampfmaschinen, von denen einige aus MANNHEIM stammen (Ah, die deutsche Technik!) ersetzten die von Wind- und Wasserkraft angetriebenen Mühlen und verbesserten somit auf spektakuläre Weise die Einkünfte der Handwerker, die so zu Industriellen wurden.

Es folgte dann ein Besuch der ‘LAVIERES’ und die Entdeckung der von Ackerbauern und Winzern im 17. Jahrhundert bearbeiteten Kalkgebiete.

Die Lavières sind ehemalige Steinbrüche. Seit dem Beginn des 17. Jahrhunderts bauten die Ackerbauern und Winzer platte Kalksteine (die ‘laves’) ab, um den Boden für den Anbau nutzbar zu machen. Die ‘laves’ dienten dann dazu, Trockenmauern zu errichten, die die Grundstücke einfriedeten, sowie zum Decken der Häuser.

Ce lieu de promenade remarquable est traversé par un circuit d’interprétation qui permet de découvrir les murgers (murs de pierres sèches, très larges ils servaient de passages), la caborde (cabane en pierres sèches de vigneron), les écoyeux (cabane en pierres sèches incorporées dans un murger), les anciens clos de vignes, la faune et la flore.

(Nota : Caborde servant d’escraigne : lieu où l’on raconte des histoires à la veillée).

La pause de midi nous a tous réunis dans la belle salle des fêtes de Champlitte où nous attendait un apéritif arrosé de « bulles chanitoises », accompagné d’amuse-gueules joliment présentés, et un très fin repas accompagné de vins du cru, en particulier un blanc de cépage « Auxerrois » dont l’origine serait le pinot X heunisch weiss (le nom allemand du cépage gouais B).

Ce fut le moment d’évoquer également le jumelage de Champlitte avec plusieurs localités Mexicaines fondées au 19ème siècle par des émigrés chanitois à qui on avait promis « l’eldorado ». L’épopée fut plus douloureuse que prévue pour ces chanitois formés pourtant à rude épreuve et poussés par la misère : ils réussirent à prospérer en compagnie d’autres émigrés français de la région.

Le reste du séjour s’est déroulé dans les familles où règne comme toujours un climat de chaude amitié.

Dieser bemerkenswerte Rundgang erlaubt dem Besucher, die ‘murger’ genannten Mauern aus Trockensteinen, die ‘caborde’ genannten Hütten der Winzer, die ebenfalls aus Trockensteinen gebaut sind, und die ‘écoyeux’ (Hütten aus Trockensteinen, die in die ‘murger’ integriert sind) sowie die Fauna und Flora der Region zu erkunden.

Zum Mittagsessen haben wir uns alle in der schönen Gemeindehalle von Champlitte versammelt. Dort erwarteten uns ein Aperitif begleitet von einer Auswahl an Amuse-gueules, die sog. ‘bulles chanitoises’, eine Spezialität von Champlitte, sowie ein köstliches Menü, das von Weinen der Region begleitet wurde, u.a einem ‘Auxerrois’ (einer Kreuzung aus Heunisch und Pinot).

Hier wurden wir auch über die Geschichte der Partnerschaft zwischen Champlitte und einigen Orten in Mexiko informiert. Im 19. Jahrhundert waren Emigranten aus Champlitte, denen man das ‘Eldorado’ versprochen hatte, dorthin ausgewandert. Das Abenteuer war für die Leute aus Champlitte, die der Armut entfliehen wollten, schmerzensreicher als erwartet. Es gelang ihnen aber, zusammen mit anderen französischen Auswanderern aus der Region, zu einem gewissen Wohlstand zu gelangen.

Den Rest des Wochenendes verbrachten die Besucherinnen und Besucher aus Hamm in ihren Gastfamilien und erfreuten sich der herzlichen Gastfreundschaft.

Traduction de Martin FRITZ.

Article paru dans la presse locale de WORMS « Nibelungen Kurier Worms »

Article de Brigitte Frankenstein : voir traduction de Jocelyne JOBARD dans la page de HAMM.

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