Le 22 janvier 1963, le chancelier Adenauer et le général de Gaulle signent le « Traité entre la République Française et la République Fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande » dans le salon Murat de l’Elysée. Dans une « déclaration commune » accompagnant le Traité, ils réaffirment leur conviction que « la réconciliation du peuple allemand et du peuple français, mettant fin à une rivalité séculaire, constitue un événement historique qui transforme profondément les relations entre les deux peuples ».
« Franzosen und Deutsche: einmal Freunde, immer Freunde»
« Allemands et Français : partenaires un jour, partenaires toujours »
Der als Élysée-Vertrag bezeichnete deutsch-französische Freundschaftsvertrag wurde am 22. Januar 1963 von Bundeskansler Konrad Adenauer und vom französischen Staatspräsidenten Charle de Gaulle im Pariser Elysée-Palast unterzeichnet. Dieses Abkommen über die deutsche-Französische Zusammenarbeit hat die beiden Nachbarn in Europa nach langer „Erbfeindschaft“ und verlustreichen Kriegen seitdem immer mehr zusammengeführt. Der Vertrag verpflichtet beide Regierungen zu Konsultationen in allen wichtigen Fragen der Außen-, Sicherheits-, Jugend- und Kulturpolitik. Ebenso wurden Treffen auf Regierungsebene in regelmäßigen Abständen beschlossen.
Am 50. Jahrestag der Vertragsunterzeichnung, also dem 22. Januar 2013, kommen die französische Regierung, der Staatpräsident (Hollande) und der Senat zu Feiern und Treffen nach Berlin. Auch die Abgeordneten beider Parlamente (Deutscher Bundestag und Nationalversammlung) wollen gemeinsam an das historische Ereignis erinnern; alle 577 Abgeordneten der Nationalversammlung sind ebenfalls nach Berlin eingeladen. (Wikipedia).
« Wes das Herz voll ist, des fließt der Mund über »
(C’est le trop-plein d’émotions qui me fait parler).
Chers amis de Varois-et-Chaignot!
Je voudrais profiter du 50ième anniversaire de la signature du traité franco-allemand le 22 janvier 1963 par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer pour vous remercier de votre amitié fidèle dont vous avez fait preuve pendant tant d’années.
Vous nous avez invités dans vos familles et nous avons partagé les joies et les peines.
Ainsi nous sommes devenus une partie de vos familles comme vous êtes devenus une partie de nos familles.
Depuis ma première visite en France en 1956 quand je faisais de l’auto-stop avec un ami pendant les vacances d’été, jusqu’à nos jours je me suis profondément attaché à votre beau pays, à ses hommes, à ses paysages magnifiques, à sa civilisation extraordinaire , à sa belle langue et à ses trésors culinaires.
Ainsi la France est devenue ma seconde patrie. Je suis infiniment reconnaissant pour ce
riche cadeau , et vous, chers amis, vous êtes une partie importante de ce cadeau.
Nous avons fêté ensemble, mais nous avons aussi pleuré la perte de beaucoup de chers
amis. C’est pourquoi j’aimerais évoquer en ce moment la mémoire de Pierre et Michèle
Aubert, de Gérard Dubois, de Roger Vautrot, de Michel Cour et de tous les autres qui
ont fait notre jumelage si riche.
Nous nous sommes montré mutuellement les richesses de nos deux pays, et j’espère que
nous pourrons continuer encore à le faire pendant bien des années. Je suis heureux et
fier d’avoir pu travailler pendant vingt-sept ans pour ce jumelage magnifique.
En allemand, il y a un proverbe « Wes das Herz voll ist, des fließt der Mund über » (C’est le trop-plein d’émotions qui me fait parler). C’est bien ce qui m’arrive ce 22 janvier 2013, ce jour mémorable.
Que les hommes et femmes politiques de nos deux pays soient conscients de ce trésor que représente l’amitié franco-allemande et qu’ils fassent tout leur possible pour la garder.
Martin Fritz
Avec toute mon amitié
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